La rédaction
Eloquant présent aux JO de Tokyo
avec Emma Lunatti, vice-championne du monde d’aviron
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L’aviron en équipe est un sport qui implique cohésion, engagement individuel, précision, connaissance de la concurrence. L’équipage doit fusionner pour faire avancer le bateau, et pourtant chacun a un rôle bien précis pour atteindre l’objectif : la moindre désynchronisation durant les 6 minutes d’une course et le bateau « s’arrête ». Inversement si tout est fluide et que l’équipage communique parfaitement et le bateau « glisse ».
Dans ce qui précède, remplacez les mots bateau ou aviron par Relation Client et vous retrouvez une bonne partie de vos objectifs quotidiens…
Aussi, lorsque nous avons rencontré Emma Lunatti, jeune athlète grenobloise de 22 ans, devenue vice-championne du monde fin avril dernier, et qui s’est qualifiée en mai pour les JO de Tokyo en catégorie « 4 de couple », (une première pour la France depuis 25 ans), nous avons décidé de la soutenir et de partager sa passion et son expérience avec vous et avec les équipes Eloquant.
En début de mois, Emma Lunatti, a été élue « Sportif de l’année » en Sud-Isère, devenant la première femme à remporter ce titre, un échauffement pour les JO qui démarre ce 23 juillet.
Emma nous explique son rôle au sein de son équipe :
» Aux Jeux Olympiques de Tokyo, je concours en quatre de couple féminin.
Dans le quatre de couple, chaque personne a un rôle très différent mais tout autant important.
Dans le bateau, je suis au post 1, qui est dit « nage » ou « stroke ». Mon rôle consiste à inculquer un rythme dans le bateau, rôle très important car, sans rythme, rien ne fonctionne ! Je dois donc mettre beaucoup d’énergie à donner de la vie au bateau, mais il faut savoir que j’arrive à inculquer un bon rythme uniquement quand je sens la puissance de mes collègues.
Nous sommes vraiment très complémentaires toutes les 4 ; si un post est défaillant, tout le bateau va en subir les répercussions. Il est donc primordial d’être en symbiose complète.
J’ai aussi pour mission de lancer des relances durant le parcours. Étant située à l’avant , j’ai accès à un « stroke » (petite machine qui me donne des informations comme la distance). Grâce à cette information de distance, je peux informer mes collègues de notre position dans le parcours. En effet, le balisage de bouées offre des repères pour la distance mais parfois, par manque de lucidité, on a du mal à se repérer dans le parcours. Aussi, il est très important de donner des repères vocaux et de communiquer au sein de l’équipe pendant toute la course. »
Suivez Emma et toute l’équipe de France d’aviron à Tokyo. Emma entrera en compétition ce vendredi 23 juillet à… 4h50 du matin, heure française !